Découvrir le Pérou
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Généralités

Introduction

L'art précédant la colonisation espagnole était basé presque entièrement sur la production de poteries, le travail du métal et de la pierre, ainsi que les textiles. Les espagnols introduisirent la planification urbaine, avec des villes organisées en forme d'échiquier, et bâtirent des maisons, églises et monastères imitant la renaissance espagnole, ou plutôt le flegmatique style néo-baroque espagnol. Des années plus tard, ces styles européens montraient de plus en plus des signes d'influences natives indiennes, résultant d'un style connu comme un style "métis" (les meilleurs exemples d'architectures métisses se trouvent autour de Puno et Arequipa). La peinture imitait elle aussi l'influence européenne, mais au fur et à mesure que les artistes locaux s'affirmaient, un niveau "Cuzco" nouveau et distinct se développa, dans lequel les artistes dévièrent leur attention du monde réel, pour se concentrer sur les contes de fées et les fables. L'influence de ces œuvres sur Gauguin (de mère péruvienne, qui passa son enfance à Lima) est notable.

La littérature péruvienne englobe tout depuis la polémique inspirée de l'indépendance jusqu'à l'individualisme anarchique de ses poètes en passant par les rêveries enfantines de l'internationalement connu Mario Vargas Llosa.

Les langues au Pérou

Il y a près de 70 dialectes différents au Pérou, et sauf dans les endroits reculés d'Amazonie, l'espagnol est pratiqué. Dans le haut pays, le Quechua (qui est lui aussi une langue officielle) est généralement parlé. L'anglais est quant à lui généralement compris (y compris dans la plupart des hôtels), mais généralement peu utilisé. L'Aymara est un des dialectes également parlé. Voir aussi le lexique en espagnol/quechua.

La musique péruvienne

Peu de pays d'Amérique du Sud peuvent s'enorgueillir d'une telle variété de musiques. Qui ne connaît pas la très caractéristique musique andine, d'influence précolombienne, jouée sur les instruments traditionnels tels que la quena, le siku (flûte de pan), le tambour. Ce n'est pas la seule, certaines musiques métissées font appel, outre les instruments précédents, à la guitare, au violon, à la harpe, au charango (petite guitare dont la caisse est formée d'une carapace de tatou). Les fanfares indiennes, où cuivres et grosses caisses occupent une place prépondérante, accompagnent les danses et carnavals villageois.

Toute cette richesse et variété de cultures se retrouvent dans un grand nombre de danses: la marinera, le festejo, le lando, les negritos, la salsa d'influence noire; les huayno, huaylash, yaravi muliza sont le fruit du métissage hispano-indigène; sans compter les genres créoles comme les valses et les polkas. D'autres sont purement indigènes comme la huifala, la llamerada, les ayarachis, les chiriguanas, pour n'en citer que quelques-unes.

Les événements

Beaucoup de fêtes importantes au Pérou sont issues du calendrier liturgique de l'église catholique romaine. Elles sont souvent célébrées de façon païenne, principalement dans les villages indiens des hauts-plateaux, où la journée de fête catholique est souvent liée avec une traditionnelle fête agricole. Les plus importantes festivités sont: Le Carnaval (Février-Mars), particulièrement populaire au Pérou et symbolisé par des batailles d'eau; l'Inti Raymi (24 Juin), la plus grande fête avec de spectaculaires danses et parades; le Jour de l'Indépendance (28 Juillet); la Toussaint (1 Novembre), célébrée avec des offrandes de nourritures, boissons et fleurs déposées dans les cryptes familiales; et le Jour de Puno (5 Novembre), qui présente de flamboyants costumes et danses dans la rue à Puno.