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Juan Santos Atahualpa, né vers 1710 dans la région de Chanchamayo, dans la jungle centrale du Pérou, fut un chef indigène qui dirigea l'une des insurrections les plus importantes contre la domination coloniale espagnole au XVIIIe siècle. Sa figure est considérée comme emblématique de la lutte des peuples indigènes de la région amazonienne, et sa rébellion a marqué un tournant dans l'histoire de la résistance indigène face à l'autorité coloniale. Bien que de nombreux aspects de sa vie restent mystérieux, son héritage demeure vivant dans les communautés indigènes de la forêt péruvienne.
On sait peu de choses sur les premières années de Juan Santos Atahualpa, mais il est probable qu'il appartenait à une communauté indigène asháninka ou yanesha. Selon certains récits, il aurait reçu une éducation dans des missions jésuites à Cuzco, où il apprit à lire et à écrire en espagnol et peut-être en latin, en plus d'avoir des connaissances sur la religion catholique. Cependant, cette éducation le rendit également conscient des injustices et des abus que les Espagnols infligeaient aux populations indigènes. La combinaison de ses racines indigènes et de son éducation formelle fit de lui un chef avec une profonde compréhension des traditions indigènes et du pouvoir colonial auquel il s'opposait.
En 1742, Juan Santos Atahualpa émergea comme le leader d'une rébellion cherchant à expulser les colons espagnols de la région de Chanchamayo et de la jungle centrale du Pérou. Il se proclama descendant des Incas, adoptant le nom d'Atahualpa, dernier empereur inca, et revendiqua le droit légitime de gouverner le territoire péruvien au nom de ses ancêtres. Sa révolte débuta dans les montagnes, où il parvint rapidement à unir divers groupes indigènes, tels que les Asháninkas, les Yaneshas et les Shipibos, dans une lutte commune contre les Espagnols.
La stratégie de Juan Santos Atahualpa reposait sur l'utilisation des connaissances indigènes de la géographie de la jungle et des tactiques de guérilla pour attaquer les avant-postes espagnols et les missions catholiques. Sa rébellion connut un succès considérable au début, expulsant les missionnaires jésuites et prenant le contrôle de la majeure partie de la région de Chanchamayo. Contrairement à d'autres révoltes indigènes, Juan Santos Atahualpa ne fut pas facilement vaincu, ce qui en fit une menace persistante pour les autorités coloniales.
Juan Santos Atahualpa se révéla être un leader charismatique et astucieux, capable d'unir diverses ethnies indigènes sous une cause commune. En plus de ses compétences militaires, il utilisa sa position en tant que prétendu descendant des Incas pour inspirer la loyauté parmi ses partisans. Il avait également une vision spirituelle de sa révolte, promettant à ses partisans la restauration du Tahuantinsuyo, le grand Empire inca, et un retour à un âge d'or de liberté et de justice pour les peuples indigènes.
Tout au long de sa révolte, Juan Santos Atahualpa imposa une discipline stricte à ses troupes, interdisant les abus envers les femmes et les communautés alliées. Cette discipline, associée à sa capacité à mobiliser les peuples indigènes, permit à sa révolte de rester active pendant plus d'une décennie, malgré les efforts des Espagnols pour la réprimer. La résistance organisée par Juan Santos Atahualpa constitua un défi majeur pour le pouvoir colonial, qui ne parvint jamais à reprendre totalement le contrôle de la région amazonienne.
Au fil du temps, la révolte de Juan Santos Atahualpa commença à s'essouffler. Les troupes coloniales espagnoles, bien que surprises initialement par le succès des insurgés, commencèrent à organiser des contre-attaques plus efficaces. Cependant, la géographie de la jungle et le manque de ressources firent que le conflit s'enlisa. Les Espagnols réussirent à reprendre certaines zones périphériques, mais ils ne purent jamais capturer Juan Santos Atahualpa lui-même ni étouffer totalement la rébellion.
Le manque de soutien extérieur, ainsi que les difficultés à maintenir un approvisionnement régulier en armes et en nourriture dans la jungle, affaiblit les rebelles. Bien qu'il ne soit pas clair quand ni comment Juan Santos Atahualpa est mort, on pense qu'il est décédé après 1755, probablement au combat ou à cause de maladies. Sa mort ne marqua cependant pas la fin immédiate de la révolte, car les communautés indigènes de la région continuèrent à résister à l'occupation espagnole pendant plusieurs années encore.
Bien que sa révolte n'ait pas réussi à renverser le pouvoir colonial espagnol, Juan Santos Atahualpa est devenu une figure légendaire dans l'histoire de la résistance indigène au Pérou. Son leadership inspira les générations suivantes de combattants pour l'indépendance et la justice sociale. Son nom a été revendiqué par des mouvements indigènes cherchant justice et reconnaissance des droits des communautés autochtones dans le Pérou contemporain.
De plus, sa révolte mit en lumière les limites du contrôle espagnol sur les régions amazoniennes, une réalité qui persisterait jusqu'au XIXe siècle. Malgré son déclin, la figure de Juan Santos Atahualpa demeure un symbole de la lutte pour l'autodétermination et la résistance à la colonisation.
Juan Santos Atahualpa fut un leader indigène dont l'héritage continue de résonner dans l'histoire du Pérou. Sa révolte, bien qu'elle n'ait pas réussi à expulser les colons espagnols, représenta un défi significatif au pouvoir colonial et symbolisa la résistance des peuples indigènes face à des siècles d'oppression. Sa figure est toujours considérée comme un exemple de lutte pour la liberté et la dignité des peuples autochtones.