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Romancier
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Poète
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Poète
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Journaliste et écrivain
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Écrivain et animateur de télévision
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Joueur de tennis
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Túpac Amaru II, de son vrai nom José Gabriel Condorcanqui Noguera, est né en 1738 à Surimana, près de Cuzco. Il est considéré comme l’un des plus importants leaders indigènes de l’histoire coloniale de l’Amérique latine, ayant mené la révolte indigène la plus significative contre le pouvoir colonial espagnol au XVIIIe siècle. Son soulèvement, commencé en 1780, a marqué l'histoire du Pérou et symbolise aujourd'hui la résistance indigène contre l'oppression coloniale. Son influence va bien au-delà des frontières du Pérou et continue d’inspirer des mouvements de libération dans toute l’Amérique latine.
Túpac Amaru II naît dans une famille noble d'origine inca, descendant directement de Túpac Amaru I, le dernier empereur inca exécuté par les Espagnols en 1572. En tant que descendant royal, il jouissait d'un statut privilégié, lui permettant d'avoir accès à une éducation formelle dans des institutions espagnoles. Il a étudié au collège San Francisco de Borja à Cuzco, où il a appris le latin, l'histoire, le droit et la théologie. Cependant, malgré son éducation européenne, il n'a jamais oublié ses racines indigènes, se forgeant ainsi une identité biculturelle qui lui permit de comprendre en profondeur les injustices subies par son peuple.
Héritant des titres de cacique de Tinta et Pampamarca, Túpac Amaru II devint un intermédiaire entre les autorités coloniales et les communautés indigènes. Cette position lui permit de voir de près les injustices perpétrées par les autorités espagnoles, notamment l'existence de la mita, un système de travail forcé qui obligeait les indigènes à travailler dans des conditions extrêmement dures dans les mines et autres projets coloniaux. Ces abus, couplés à la hausse des impôts imposés par les réformes bourboniennes, nourrirent son désir de libérer son peuple.
Les réformes bourboniennes introduites par la couronne espagnole au XVIIIe siècle eurent des répercussions importantes dans tout l'empire, en particulier dans les colonies américaines. Ces réformes visaient à accroître les revenus de l'État, augmentant les impôts et renforçant le système de mita. Ce dernier obligeait les indigènes à travailler des périodes prolongées dans des conditions difficiles, en particulier dans les mines d'argent, et les impôts imposés aux indigènes atteignaient des niveaux insupportables.
Ces mesures, associées à l'oppression continue des indigènes, déclenchèrent un profond mécontentement parmi la population. Túpac Amaru II, témoin direct de cette exploitation, se sentit investi de la mission de restaurer la dignité de son peuple et de mettre fin à l'oppression coloniale. Il lança donc la rébellion en novembre 1780, capturant et exécutant le corregidor Antonio de Arriaga, une figure symbolique du régime oppressif.
Le 4 novembre 1780, Túpac Amaru II déclencha la rébellion en exécutant le corregidor de Tinta, Antonio de Arriaga. Cet acte marqua le début d'un soulèvement qui allait secouer le vice-royaume du Pérou et s'étendre au-delà de ses frontières. Rapidement, des milliers d'indigènes, de métis et même de créoles rejoignirent ses rangs, voyant en lui un leader capable de mettre fin à des décennies d'injustice. Les premières victoires des rebelles créèrent un espoir de renverser le joug colonial.
Malgré ses succès initiaux, la rébellion de Túpac Amaru II souffrit de plusieurs obstacles. D'une part, il manquait de ressources militaires adéquates pour affronter l'armée espagnole, qui, bien que affaiblie, restait puissante. De plus, les divisions internes parmi les révoltés, notamment entre les partisans de l'indépendance totale et ceux qui cherchaient seulement des réformes, affaiblirent l'efficacité du mouvement.
Après plusieurs mois de combats, la rébellion commença à s'essouffler sous les assauts des forces espagnoles. En avril 1781, Túpac Amaru II fut capturé après une série de défaites. Les Espagnols, déterminés à écraser toute forme de rébellion, utilisèrent des tactiques brutales pour reprendre le contrôle des régions insurgées.
Le 18 mai 1781, Túpac Amaru II fut exécuté à Cuzco dans des conditions atroces. Les autorités coloniales espagnoles, cherchant à donner un exemple aux autres rebelles potentiels, tentèrent de le démembrer vivant, en attachant ses membres à des chevaux. Cependant, cet acte barbare échoua, et il fut finalement exécuté par décapitation. Sa mort, loin d'éteindre l'esprit de résistance, en fit un martyr aux yeux de ses partisans et des générations futures.
Bien que la rébellion de Túpac Amaru II ait été réprimée, son impact fut profond et durable. Il est devenu un symbole de la résistance contre l'oppression coloniale et un héros pour les peuples indigènes. Son nom est indissociable des luttes pour la liberté et l'égalité, non seulement au Pérou, mais dans toute l'Amérique latine. Les idéaux qu'il incarnait ont inspiré des mouvements de libération dans le continent, y compris les luttes pour l'indépendance des pays latino-américains au XIXe siècle.
Au XXe siècle, son nom fut repris par plusieurs mouvements révolutionnaires, notamment par des groupes de guérilla en Amérique du Sud, qui voyaient en lui une figure emblématique de la résistance indigène et anti-impérialiste. Le mouvement Túpac Amaru au Pérou, par exemple, s'inspira directement de son nom et de son héritage révolutionnaire.
Túpac Amaru II est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands leaders révolutionnaires d'Amérique latine. Sa rébellion, bien que réprimée avec une brutalité extrême, a jeté les bases des luttes futures pour l'indépendance et les droits des peuples indigènes. À travers son courage, son leadership et sa vision d'une société plus juste, il a laissé un héritage indélébile qui continue de résonner dans l'histoire contemporaine de l'Amérique latine.